Le prix modique des publications encourage la lecture des journaux y compris dans les couches les plus populaires. Les hommes politiques s'impliquent dans ce média à l'image d'un Georges Clemenceau publiant dès 1897 dans L'Aurore comme éditorialiste. La presse écrite diffuse les idées et l'opinion publique nait de la pluralité des débats enfin possibles.
Gallica, service en ligne de la BNF, nous offre quelques pages de choix :
- La presse politique alimente le débat et même remet en cause les décisions politiques : Manuscrit de Zola (brouillon de "J'accuse") à sa publication dans L'Aurore du 13 janvier 1898. (Contexte et analyse). La presse dans l'Affaire Dreyfus conduit à la mobilisation de l'opinion publique : par le biais de pétitions ou d'associations comme La Ligue des Droits de l'Homme (née en 1898), et par le biais de quotidiens d'information populaire, influençant ses lecteurs par ses prises de position : Le supplément Le Petit journal du 13 janvier 1895. (lire contexte)
- ou se bat sur le papier : Léon Daudet (nationaliste) le 7 février 1934 L'Action française et Le Populaire (organe de la SFIO) s'affronte par Une interposées sur les manifestations du 6 février 1934 et leurs effets. La presse bipolarise l'opinion depuis l'Affaire Dreyfus.
- La presse satirique publie des caricatures pour séduire son public et faire réfléchir par l'humour : Le Journal pour rire
- La presse généraliste ou à thème ciblent des catégories sociales : féminine (La Femme) ou les enfants ou un public scientifique, sportif.
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